Lieu : Le Villageois, 8 avenue Jean Aicard, Paris 11.
Commentaires : TF1 audible
Commentaires : TF1 audible
Qui connaît Le Villageois ? Perdu sur une avenue qui n’a d’allure que le nom, ouvert à des heures incertaines, c’est un anonyme où l’on craint de s’aventurer. Vieilles photos du patron quand il était musclé, casquettes accrochées à des coupes, quelques dictons de bar idiot, c’est sûr, y a plus racoleur.
Pourtant, des habitués existent. Les gens du quartier. La communauté élargie des poivrots réunis. Et la famille qui vient le dimanche déguster lapin et morue.
Cet après-midi, il fallait s’y attendre, il n’y a personne. 3 pelés, pas de tondu, moyenne d’âge au dessus de l’âge légal de départ en retraite. Fafe, le patron est passé devant son bar et se plaint que la RTPI ne possède pas les droits télé.
Alors, c’est TF1, et je m’installe sur une banquette rouge et râpée. Ca sent fort le tabac brun mêlé au produit pour nettoyer le sol. Je m’en accommode avec un sumol de laranja. Le match est calme. L’assistance aussi. Elle feuillette Le Parisien sans y croire. Se fait servir un alcool sorti du fin fond d’une bouteille en plastique. Quelques remarques sur la météo qu’il fait, là-bas. Froid semble-t-il. Le maillot de l’équipe nationale ne parait pas du goût de tous. Et un mot que je ne comprends pas.
De temps en temps, quelqu’un rentre, serre poliment la main à tout le monde, boit un verre et s’en va aussi sec. Un automate sans parole.
Mi-temps. On peut enfin fumer en terrasse et regarder des enfants faire les cons dans le parc d'en face. Ca s’amuse à la baballe aussi. J’en rate le début de la seconde période.
Le parterre a doublé et essayé le jeu des chaises musicales. Nous sommes 6 désormais et me retrouve au plus près de la source de tabac brun. Le patron se plaint des travaux au-dessus qui couvrent les commentaires et lui tapent sur le système. Un type semble s’être pourtant endormi, plein nez dans sa Superbock. Un plus jeune pénètre au Villageois. Il chausse des lunettes pour y voir clair à travers la fumée. Enfin de l’animation. Elle sera courte. Trois cris plus tard, il revient à plus juste raison et s’assoit. Il demeure les coudes sous le menton avec toujours à la bouche ce mot que je ne comprends pas.
Le match se termine enfin. L’indifférence est de façade. La télé est éteinte. Nostalgie crache un vieux tube. Le patron est repassé derrière son comptoir et ressert une tournée générale. Je décline. J’ai enfin compris la signification du mot. Pénible.
Pourtant, des habitués existent. Les gens du quartier. La communauté élargie des poivrots réunis. Et la famille qui vient le dimanche déguster lapin et morue.
Cet après-midi, il fallait s’y attendre, il n’y a personne. 3 pelés, pas de tondu, moyenne d’âge au dessus de l’âge légal de départ en retraite. Fafe, le patron est passé devant son bar et se plaint que la RTPI ne possède pas les droits télé.
Alors, c’est TF1, et je m’installe sur une banquette rouge et râpée. Ca sent fort le tabac brun mêlé au produit pour nettoyer le sol. Je m’en accommode avec un sumol de laranja. Le match est calme. L’assistance aussi. Elle feuillette Le Parisien sans y croire. Se fait servir un alcool sorti du fin fond d’une bouteille en plastique. Quelques remarques sur la météo qu’il fait, là-bas. Froid semble-t-il. Le maillot de l’équipe nationale ne parait pas du goût de tous. Et un mot que je ne comprends pas.
Mi-temps. On peut enfin fumer en terrasse et regarder des enfants faire les cons dans le parc d'en face. Ca s’amuse à la baballe aussi. J’en rate le début de la seconde période.
Le parterre a doublé et essayé le jeu des chaises musicales. Nous sommes 6 désormais et me retrouve au plus près de la source de tabac brun. Le patron se plaint des travaux au-dessus qui couvrent les commentaires et lui tapent sur le système. Un type semble s’être pourtant endormi, plein nez dans sa Superbock. Un plus jeune pénètre au Villageois. Il chausse des lunettes pour y voir clair à travers la fumée. Enfin de l’animation. Elle sera courte. Trois cris plus tard, il revient à plus juste raison et s’assoit. Il demeure les coudes sous le menton avec toujours à la bouche ce mot que je ne comprends pas.
Le match se termine enfin. L’indifférence est de façade. La télé est éteinte. Nostalgie crache un vieux tube. Le patron est repassé derrière son comptoir et ressert une tournée générale. Je décline. J’ai enfin compris la signification du mot. Pénible.