Lieu : Les Enfants de Paris, 116 rue Amelot, Paris 11e.
Commentaires : TF1 trop fort.
Commentaires : TF1 trop fort.
Alors, alors, tu le vois où le match ? Chez les Hollandais ? Tu t’es déjà fourré dans un restaurant Catalan ? Les questions s’accumulent. Ma réponse est identique. Au plus près de chez moi. En territoire neutre pour La Dernière.
Dimanche soir. Mauvaise pioche. Le bar d’en bas est rideau baissé. Que faire de mon concept ? Le suivre et tourner au coin de la rue, 20 mètres plus loin, direction Les Enfants de Paris.
Le comptoir en U respire le neuf. Acheté, repris, changé, lifté, l’établissement n’a rien d’un rade affreux. Quelques tables sont réservées pour les vieux habitués du mois dernier. Toutes ces belles personnes, ces différents looks, ces gamins en salopettes. On se croirait à New-York ou à Berlin analyse Vincent qui s’y connaît sacrément en géographie urbaine.
Je vais prendre une petite bière moi aussi. Il a fait bouillant aujourd’hui. Une putain de cagne, tu veux dire. Aucun supporter apparent. Cris nuls. Angoisse absente.
Les oranjes jouent en orange.
La roja en rouge. C’est facile à retenir. La télé se grisaille. La HD, c’est vraiment de la merde se désole le patron. Le match s’engage dans l’équité émotionnelle.
Ohlala. Les bataves, c’est des bâtards. De sacrés débiteurs de jambon. Je le dis depuis le début. Les coups sous la ceinture donnent faim. La cuisinière est brésilienne. Des petites bouchées trempées permettent de tenir jusqu’à la cigarette de la pause.
Là, il y en a vraiment marre car c’est pas très légal tout ça. Vamos Espagne prononcé avec l’accent français sonne faux mais monte en puissance. Tu peux arrêter de répéter Caramba, Caramba toutes les cinq minutes. L’assemblée moins une personne a choisi son camp.
Les Gentils. Les Méchants. Le glissement est remarquable. Définitif et sans appel. Cela applaudit. Siffle. Regrette avec mauvaise foi. Désolé de vous déranger dans ce moment compliqué, mais si vous voulez encore manger, il faut commander maintenant, la cuisine va fermer.
C’est toujours pareil. Justice et morale n’existent pas en football. François pronostique une victoire finale des Méchants tout en espérant le contraire.
Super, le pari est perdu. Un concert de klaxons arrosé de campeones, campeones s’improvise dans les rues. Remise de la coupe dans la neutralité du bar. Pas d’embrassade, ni de joie exagérée. Juste la satisfaction générale d’avoir grimpé sur le bon cheval et observé la victoire d’un désigné Bien sur le Mal.
Les petits commencent à pleurer. Vouloir boire ailleurs. Il est temps d’aller se coucher avec une jolie histoire. Demain, Les Enfants de Paris auront tout oublié. Sauf que cela finit bien.
Dimanche soir. Mauvaise pioche. Le bar d’en bas est rideau baissé. Que faire de mon concept ? Le suivre et tourner au coin de la rue, 20 mètres plus loin, direction Les Enfants de Paris.
Le comptoir en U respire le neuf. Acheté, repris, changé, lifté, l’établissement n’a rien d’un rade affreux. Quelques tables sont réservées pour les vieux habitués du mois dernier. Toutes ces belles personnes, ces différents looks, ces gamins en salopettes. On se croirait à New-York ou à Berlin analyse Vincent qui s’y connaît sacrément en géographie urbaine.
Je vais prendre une petite bière moi aussi. Il a fait bouillant aujourd’hui. Une putain de cagne, tu veux dire. Aucun supporter apparent. Cris nuls. Angoisse absente.
Les oranjes jouent en orange.
Ohlala. Les bataves, c’est des bâtards. De sacrés débiteurs de jambon. Je le dis depuis le début. Les coups sous la ceinture donnent faim. La cuisinière est brésilienne. Des petites bouchées trempées permettent de tenir jusqu’à la cigarette de la pause.
Là, il y en a vraiment marre car c’est pas très légal tout ça. Vamos Espagne prononcé avec l’accent français sonne faux mais monte en puissance. Tu peux arrêter de répéter Caramba, Caramba toutes les cinq minutes. L’assemblée moins une personne a choisi son camp.
Les Gentils. Les Méchants. Le glissement est remarquable. Définitif et sans appel. Cela applaudit. Siffle. Regrette avec mauvaise foi. Désolé de vous déranger dans ce moment compliqué, mais si vous voulez encore manger, il faut commander maintenant, la cuisine va fermer.
C’est toujours pareil. Justice et morale n’existent pas en football. François pronostique une victoire finale des Méchants tout en espérant le contraire.
Super, le pari est perdu. Un concert de klaxons arrosé de campeones, campeones s’improvise dans les rues. Remise de la coupe dans la neutralité du bar. Pas d’embrassade, ni de joie exagérée. Juste la satisfaction générale d’avoir grimpé sur le bon cheval et observé la victoire d’un désigné Bien sur le Mal.
Les petits commencent à pleurer. Vouloir boire ailleurs. Il est temps d’aller se coucher avec une jolie histoire. Demain, Les Enfants de Paris auront tout oublié. Sauf que cela finit bien.